Sarah Fauvel est une artiste qui a su transformer la lumière, les paysages et les émotions de manière unique et poétique à travers ses œuvres. Après une formation littéraire et un approfondissement à Oxford, elle est parvenue à créer, dans ses travaux, un dialogue subtil entre la parole et l’image. En s’inspirant de l’art impressionniste et de Claude Monet, elle a réalisé des créations qui invitent les spectateurs à ralentir et à redécouvrir la beauté dans son essence. Grâce à la photographie, elle parvient à capturer non seulement ce que l’œil voit, mais aussi les émotions perçues par le cœur, comme la vibration d’un instant, l’émerveillement et l’enchantement que l’on ressent face à la nature. Son parcours artistique est empreint de poésie et de sensibilité, et ses œuvres, dans leur unicité, sont capables de transmettre de grandes émotions à ceux qui les contemplent.
L’interview en français
Arstorica – Bonjour Sarah, enchantés de faire votre connaissance. Vous avez étudié la littérature anglaise et la littérature américaine à la Sorbonne de Paris. D’une certaine manière, ces deux disciplines ont-elles influencé votre art?
Sarah Fauvel – Absolument. Mes études à la Sorbonne m’ont appris à écouter les mots, à ressentir les silences et à comprendre comment les histoires se tissent. La littérature m’a donné un regard qui va au-delà de l’esthétique: chaque image que je crée raconte une histoire, comme un poème visuel. La richesse des mots nourrit mon approche photographique et me pousse à chercher, dans chaque cadrage, la musicalité et la profondeur d’une phrase bien écrite.
Plus récemment, d’avril à juillet dernier, j’ai suivi des cours en ligne à Oxford sur Writing Lives. Ces cours m’ont permis d’explorer l’authenticité émotionnelle, d’affiner ma voix personnelle et de développer un dialogue subtil entre texte et image. Ils m’ont appris à traduire en mots ce qui est souvent indicible, à saisir les nuances et les silences, et à insuffler à mes photographies une profondeur qui va au‑delà de la simple esthétique. Grâce à cette expérience, mes images racontent encore mieux une histoire et, je l’espère, touchent ceux qui les contemplent d’une manière intime et poétique.
Pouvez-vous nous parler de votre art et de ce qu’il signifie pour vous?
Mon art est une passerelle entre la réalité et l’émotion pure. Je ne photographie pas seulement ce que je vois: je capture ce que je ressens: la gratitude, l’émerveillement, la sérénité et cette connexion subtile avec l’essence de la nature et des océans. Chaque image est une invitation à ralentir, à contempler, à renouer avec l’essence de la beauté.
Copyright by Sarah Fauvel
L’art impressionniste est très important dans la réalisation de vos œuvres. Pouvez-vous nous en parler?
L’impressionnisme m’a appris la liberté du regard et la puissance de la lumière. J’ai grandi entourée d’images et de récits de peintres impressionnistes, et leur approche – capter l’instant, la vibration, l’évanescence – résonne profondément en moi.
Dans mes photographies, j’utilise souvent des techniques de flou et de haute luminosité (High Key) pour peindre avec la lumière, et non simplement reproduire la scène. Mais au‑delà de la technique, je me connecte profondément à mon environnement pour en ressentir la vibration, l’énergie et l’essence.
Chaque image cherche à traduire non seulement ce que l’œil voit, mais aussi ce que le cœur perçoit: l’émerveillement, la sérénité et la poésie fugace d’un instant unique, la respiration d’une saison, l’énergie des éléments et l’intensité des émotions qui m’envahissent lors de mes séances.
Quelle importance ont la lumière et les émotions dans la création de vos œuvres?
La lumière est ma matière première, et l’émotion mon fil conducteur. Sans éclat, une image est plate. Sans émotion, elle est vide. Lorsque je photographie, je cherche ce moment où la lumière devient vivante, où elle porte une intensité presque palpable. C’est là que l’image devient une œuvre.
Influencée par l’impressionnisme et très attachée à Giverny, quelle signification prend pour vous le fait de photographier dans ces lieux?
Photographier à Giverny, c’est entrer dans un sanctuaire. Les jardins de Claude Monet ne sont pas seulement un lieu, mais un magnifique héritage artistique et culturel. Chaque fois que j’y travaille, je ressens la responsabilité d’honorer cette mémoire tout en y apportant ma vision, comme un dialogue silencieux entre deux époques.
Mon histoire avec les Jardins de Claude Monet commence avec ma mère, qui adorait les fleurs et les jardins fleuris. Elle me disait souvent combien elle aimerait m’y emmener, et l’idée de découvrir ce lieu emblématique avec moi la remplissait de joie.
Nous n’en avons pas eu l’occasion: elle est partie en 2015, me laissant en héritage ce désir ardent de découvrir ce patrimoine artistique.
Depuis cette année-là, je retourne à Giverny chaque année, parfois à chaque saison, pour redécouvrir la beauté et la magie de ces jardins.
Peu après, la vie m’a offert des clins d’œil complices, comme pour confirmer mon chemin: en 2016, lors d’un séjour à Étretat, la chambre de l’hôtel qui m’était attribuée portait le nom de « Monet », et deux ans plus tard, dans le désert de l’Arizona, le guide qui m’accompagnait au Grand Canyon se révéla passionné par Monet, au point d’avoir prénommé sa fille « Monet ».
Ces coïncidences ont résonné comme des signes. Me promener dans ces lieux emblématiques est toujours comme un retour à la maison, où m’attendent la joie, l’émerveillement et le privilège unique de saisir, dans chaque détail, l’essence de ce joyau culturel.
“Murmures Éphémères” ayant reçu cette année le titre de “Mention Honorable à l’International Photography Awards” – Copyright by Sarah Fauvel
De quelle manière les paysages, la lumière et l’histoire des jardins de Giverny contribuent-ils à la qualité contemplative de vos travaux?
À Giverny, la lumière se dépose avec une douceur presque magique, comme si elle cherchait elle-même à honorer la mémoire de Monet. Chaque saison révèle une nuance unique: la fraîcheur des verts au printemps, l’éclat des floraisons estivales ou la mélancolie subtile des reflets d’automne. Traverser ces jardins, c’est entrer dans une peinture vivante, dans le prolongement d’un héritage artistique et culturel exceptionnel.
Mon intention est de traduire cette sérénité en images qui vont au‑delà de la simple contemplation. Mes photographies deviennent des fenêtres ouvertes: elles invitent à ralentir, à respirer, à se reconnecter à l’essentiel.
Dans cette lumière, je cherche à capter la densité des émotions et la profondeur de la gratitude – afin que chaque spectateur, qu’il soit collectionneur, voyageur, amateur d’art ou éditeur, puisse ressentir une résonance intime et durable, et percevoir l’histoire, la poésie et la narration visuelle que chaque image transmet.
Mes œuvres sont pensées pour dialoguer, inspirer, émerveiller et nourrir le regard des lecteurs ou collectionneurs à travers le monde. J’espère accomplir pleinement cette mission, et je m’y efforce chaque jour.
Auriez-vous un exemple où les mots vous ont aidée à restituer une scène ou une émotion qui ne serait pas apparue uniquement à travers l’image?
Quand j’ai écrit pour Bonjour Paris sur les jardins de Claude Monet, j’ai compris que les mots me permettaient d’entrer en résonance intime avec le lieu. La photographie capturait la lumière et la vibration des couleurs, mais l’écriture m’aidait à dire l’indicible: cette impression de marcher dans les pas de Monet, dans un dialogue silencieux avec son univers.
À Étretat aussi, mes images restituaient la beauté brute des falaises, mais c’est grâce aux mots que j’ai pu transmettre la gratitude profonde et cet enchantement que je ressentais. Pour moi, l’écriture est le prolongement naturel de l’image : elle révèle ce qui ne se voit pas mais se ressent, et permet de partager cette part invisible de l’expérience.
Sources: voici ci-dessous le lien vers mon article sur les jardins de Claude Monet. Je me suis permettre de mettre un lien dans cette question de l’interview si cela vous convient ?
https://bonjourparis.com/parks-and-gardens/the-giverny-gardens-a-visit-to-claude-monets-sanctuary/
Nymphéas, Copyright by Sarah Fauvel
Sur votre site, vous avez cité cette phrase d’Albert Einstein: «La logique vous amènera de A à B. L’imagination vous amènera partout.» A-t-elle pour vous une signification particulière?
Elle reflète ma démarche et incarne ma vision de la création. La logique me guide dans la technique, mais c’est l’imagination qui me permet de dépasser la réalité pour offrir une vision unique. C’est aussi un rappel que l’art est un voyage illimité – et que la créativité, si on la nourrit, n’a pas de frontières.
Cette phrase d’Einstein reflète mon approche artistique. Mais une autre, de Saint-Exupéry, résonne tout autant en moi: “On ne voit bien qu’avec le cœur. L’essentiel est invisible pour les yeux.” Ces deux visions se complètent: l’une me rappelle la liberté infinie de l’imagination, l’autre l’importance de créer avec le cœur.»
Parmi vos expositions personnelles, laquelle vous tient le plus à cœur et vous a transmis le plus d’émotions?
Mon exposition à Paris sur les Jardins de Claude Monet occupe une place particulière dans mon cœur. C’est là que mon travail a trouvé une résonance avec l’atmosphère singulière de ce lieu qui m’inspire tant. Voir mes œuvres exposées célébrant l’univers que Monet lui-même a créé a été un moment de profonde gratitude et d’enchantement.
Vous avez exposé vos œuvres à l’international. Avez-vous déjà de nouveaux événements internationaux où vous présenterez vos travaux à l’avenir?
Oui. Je suis actuellement en train d’explorer de nouvelles pistes d’exposition et de collaborations avec des institutions et des marques internationales.
Mon objectif est de partager mes œuvres dans des espaces inspirants – musées, hôtels, lieux culturels et marques – où elles pourront toucher un public attentif et curieux, tout en créant des expériences visuelles qui éveillent l’émotion, l’imagination, et la réflexion.
Mon travail est en perpétuel mouvement, et je cherche constamment des opportunités qui permettent à mes images de raconter leur histoire, de transmettre une émotion authentique et de laisser une résonance durable auprès de ceux qui les contemplent.
Mon travail a également été reconnu à l’international: cette photo a reçu le titre de Mention Honorable lors de l’International Photography Awards. Cette reconnaissance me touche profondément et nourrit mon élan créatif, en m’encourageant à continuer à explorer la lumière, les émotions et les histoires que je souhaite transmettre à travers mes images.
L’intervista completa in italiano
Sarah Fauvel è un’artista che è stata capace di trasformare luce, paesaggi ed emozioni in modo unico e poetico nell’ambito delle sue opere Dopo una formazione letteraria e approfondimenti a Oxford, è riuscita a creare, nei suoi lavori, un dialogo tra parola e immagine. Ispirandosi all’arte impressionista e a Claude Monet, è riuscita a realizzare delle opere che invitano gli spettatori a rallentare e a riscoprire la bellezza nella sua essenzialità. Con la fotografia è in grado di catturare sia ciò che l’occhio vede sia le emozioni percepite dal cuore, come ad esempio la vibrazione di un istante, l’incanto e lo stupore che si percepiscono osservando la natura, ecc. Il suo percorso artistico è intriso di poesia e sensibilità e le sue opere, nella loro unicità, sono in grado di trasmettere delle grandi emozioni agli spettatori.
L’intervista
Arstorica – Buongiorno Sarah, lieti di conoscerla. Ha studiato letteratura inglese e letteratura americana alla Sorbona di Parigi. In un certo senso, queste due discipline hanno influenzato la sua arte?
Sarah Fauvel – Assolutamente. I miei studi alla Sorbona mi hanno insegnato ad ascoltare le parole, a percepire i silenzi e a capire come si costruiscono le storie. La letteratura mi ha dato uno sguardo che va oltre l’estetica: ogni immagine che creo racconta una storia, come una poesia visiva. La ricchezza delle parole nutre il mio approccio fotografico e mi spinge a cercare, in ogni inquadratura, la musicalità e la profondità di una frase scritta bene.
Più recentemente, da aprile a luglio scorso, ho seguito dei corsi online a Oxford su Writing Lives. Questi corsi mi hanno permesso di esplorare l’autenticità emotiva, di affinare la mia voce personale e di sviluppare un dialogo sottile tra testo e immagine. Mi hanno insegnato a tradurre in parole ciò che spesso è indicibile, a cogliere le sfumature e i silenzi, e a infondere nelle mie fotografie una profondità che va al di là della semplice estetica. Grazie a questa esperienza, le mie immagini raccontano ancora meglio una storia e, spero, toccano chi le osserva in modo intimo e poetico.
Può parlarci della sua arte e di cosa significa per lei?
La mia arte è un ponte tra la realtà e l’emozione pura. Non fotografo soltanto ciò che vedo: io catturo ciò che sento: la gratitudine, la meraviglia, la serenità e quella connessione sottile con l’essenza della natura e degli oceani. Ogni immagine è un invito a rallentare, contemplare, a ritrovare l’essenza della bellezza.
L’arte impressionista è molto importante nella realizzazione delle sue opere. Può parlarcene?
L’impressionismo mi ha insegnato la libertà dello sguardo e la potenza della luce. Sono cresciuta circondata da immagini e da racconti di pittori impressionisti, e il loro approccio – catturare l’istante, la vibrazione, l’effimero – risuona profondamente in me.
Nelle mie fotografie, utilizzo spesso tecniche di sfocatura e di alta luminosità (High Key) per dipingere con la luce, non semplicemente per riprodurre la scena. Ma oltre alla tecnica, mi connetto profondamente con l’ambiente per percepirne la vibrazione, l’energia e l’essenza.
Ogni immagine cerca di tradurre non solo ciò che l’occhio vede, ma anche ciò che il cuore percepisce: lo stupore, la serenità e la poesia fugace di un istante unico, il respiro di una stagione, l’energia degli elementi e l’intensità delle emozioni che mi invadono nel corso delle sessioni fotografiche.
Che importanza hanno la luce e le emozioni nella creazione delle sue opere?
La luce è la mia materia prima, e l’emozione il mio filo conduttore. Senza bagliore, un’immagine è piatta. Senza emozione, è vuota. Quando fotografo, io cerco quel momento in cui la luce diventa viva, in cui porta un’intensità quasi palpabile. È lì che l’immagine diventa un’opera.
Influenzata dall’impressionismo e molto legata a Giverny, che significato ha per lei fotografare in questi luoghi?
Fotografare a Giverny significa entrare in un santuario. I giardini di Claude Monet non sono solo un luogo, ma un magnifico patrimonio artistico e culturale. Ogni volta che vi lavoro, sento la responsabilità di onorare questa memoria pur portando la mia visione, come in un dialogo silenzioso tra due epoche.
La mia storia con i Giardini di Claude Monet inizia con mia madre, che amava i fiori e i giardini fioriti. Mi diceva spesso quanto avrebbe desiderato portarmi lì, e l’idea di scoprire questo luogo emblematico con me la riempiva di gioia.
Non ne abbiamo avuto l’occasione: è venuta a mancare nel 2015, lasciandomi in eredità questo ardente desiderio di scoprire quel patrimonio artistico.
Da quell’anno, torno a Giverny ogni anno, talvolta ad ogni stagione, per riscoprire la bellezza e la magia di questi giardini.
Poco dopo, la vita mi ha offerto piccoli segni, come a confermare il mio cammino: nel 2016, durante un soggiorno a Étretat, la stanza d’albergo che mi era stata assegnata portava il nome « Monet »; due anni più tardi, nel deserto dell’Arizona, la guida che mi accompagnava al Grand Canyon si rivelò appassionata di Monet, tanto da avere chiamato sua figlia « Monet ».
Queste coincidenze hanno risuonato come segni. Camminare in questi luoghi emblematici è sempre come un ritorno a casa, dove mi attendono la gioia, lo stupore e il privilegio unico di cogliere, in ogni dettaglio, l’essenza di questo gioiello culturale.
In che modo i paesaggi, la luce e la storia dei giardini di Giverny contribuiscono alla qualità contemplativa dei suoi lavori?
A Giverny, la luce si posa con una dolcezza quasi magica, come se cercasse essa stessa di onorare la memoria di Monet. Ogni stagione rivela una sfumatura unica: la freschezza dei verdi in primavera, lo splendore delle fioriture estive o la sottile malinconia dei riflessi autunnali. Attraversare questi giardini significa entrare in un quadro vivente, nel proseguimento di un patrimonio artistico e culturale eccezionale.
La mia intenzione è tradurre questa serenità in immagini che vadano oltre la semplice contemplazione. Le mie fotografie diventano finestre aperte: invitano a rallentare, respirare, a riconnettersi con l’essenziale.
In questa luce, cerco di catturare la densità delle emozioni e la profondità della gratitudine, affinché ogni spettatore, che sia collezionista, viaggiatore, amante dell’arte o editore, possa provare una risonanza intima e duratura, e percepire la storia, la poesia e la narrazione visiva che ogni immagine trasmette.
Le mie opere sono pensate per dialogare, ispirare, stupire e nutrire lo sguardo di lettori e collezionisti in tutto il mondo. Spero di compiere pienamente questa missione, e me ne prendo cura ogni giorno.
Jardins de Claude Monet célébrant le 150ᵉ anniversaire de l’Impressionnisme, Copyright by Sarah Fauvel
Può farci un esempio in cui le parole l’hanno aiutata a restituire una scena o un’emozione che non sarebbe emersa unicamente attraverso l’immagine?
Quando ho scritto per Bonjour Paris sui giardini di Claude Monet, ho capito che le parole mi permettevano di entrare in risonanza intima con il luogo. La fotografia catturava la luce e la vibrazione dei colori, ma la scrittura mi aiutava a dire l’indicibile: quella sensazione di camminare sulle orme di Monet, in un dialogo silenzioso con il suo universo.
Anche a Étretat, le mie immagini restituivano la bellezza aspra delle falesie, ma è grazie alle parole che ho potuto trasmettere la gratitudine profonda e l’incanto che provavo. Per me, la scrittura è il naturale prolungamento dell’immagine: rivela ciò che non si vede ma si sente, e permette di condividere quella parte invisibile dell’esperienza.
Fonti: ecco il link al mio articolo sui giardini di Claude Monet. Mi sono permessa di inserirlo in questa domanda dell’intervista, se per voi va bene:
The Giverny Gardens: A Visit to Claude Monet’s Sanctuary – Bonjour Paris.
Sul suo sito, lei ha citato questa frase di Albert Einstein: «La logica vi porterà da A a B. L’immaginazione vi porterà ovunque». Ha per lei un significato particolare?
Essa rispecchia il mio percorso e incarna la mia visione della creazione. La logica mi guida nella tecnica, ma è l’immaginazione che mi permette di andare oltre la realtà per offrire una visione unica. È anche un promemoria che l’arte è un viaggio senza limiti – e che la creatività, se alimentata, non ha confini.
Questa frase di Einstein riflette il mio approccio artistico. Ma un’altra, di Saint-Exupéry, risuona altrettanto in me: «Non si vede bene che col cuore. L’essenziale è invisibile agli occhi.» Queste due visioni si completano: l’una mi ricorda la libertà infinita dell’immaginazione, l’altra l’importanza di creare con il cuore.
Tra le sue mostre personali, quale le sta più a cuore e le ha trasmesso le emozioni più forti?
La mia esposizione alla Maison et Jardins di Claude Monet occupa un posto speciale nel mio cuore. È lì che il mio lavoro ha trovato una risonanza con l’atmosfera singolare di questo luogo che tanto mi ispira. Vedere le mie opere esposte laddove lo stesso Monet ha creato le sue è stato un momento di profonda gratitudine e incanto.
Avete esposto le vostre opere a livello internazionale. Avete già in programma nuovi eventi internazionali dove presenterete i vostri lavori in futuro?
Sì. Attualmente sto esplorando nuove possibilità di esposizione e collaborazioni con istituzioni e marchi internazionali.
Il mio obiettivo è condividere le mie opere in spazi ispiratori – musei, hotel, luoghi culturali e brand – dove possano raggiungere un pubblico attento e curioso, creando esperienze visive capaci di suscitare emozione, immaginazione e riflessione.
Il mio lavoro è in costante evoluzione e sono sempre alla ricerca di opportunità che permettano alle mie immagini di raccontare la loro storia, trasmettere un’emozione autentica e lasciare una risonanza duratura in chi le contempla.
Il mio lavoro è stato inoltre riconosciuto a livello internazionale: questa fotografia ha ricevuto una Menzione d’Onore agli International Photography Awards. Questo riconoscimento mi tocca profondamente e alimenta il mio slancio creativo, incoraggiandomi a continuare a esplorare la luce, le emozioni e le storie che desidero trasmettere attraverso le mie immagini.
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